Top 5 Plantes Sauvages Comestibles à Manger en Hiver

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Plusieurs personnes croient qu’il n’y a rien à manger à l’extérieur dans la nature l’hiver mais, c’est faux! Voyez la liste de ces plantes comestibles qui pourront vous nourrir si vous êtes mal pris dehors en plein hiver.

« Ce que je ne vous souhaites surtout pas, si vous êtes au Québec parce qu’y fait frette »😅

Merci cher lecteur et lectrice et désolé pour l’attente, enfin la voici, une liste des plantes sauvages comestibles à manger en hiver.

N’hésitez pas à agrandir cette liste en laissant un commentaire.

Voici le top 5 des plantes sauvages comestibles d’hiver

1. Cambium

On peut apercevoir sur cette image le cambium en orange. Le pin et le bouleau ont un cambium assez riche. Avant de prélever du cambium sur un arbre pour le manger, assurez-vous qu’il s’agit d’une espèce non-toxique. Il est recommandé de faire bouillir le cambium pour obtenir un genre de pâte. Si on le désire et que c’est possible, on peut le faire cuire à la poêle sinon une roche plate peut être utile. Il faut n’en prélever qu’une petite partie sur un arbre pour ne pas qu’il soit malade au printemps venu.

Les glands de chênes sont les fruits produits par les arbres du genre Quercus, et il existe de nombreuses espèces différentes de chênes, chacune produisant des glands avec des caractéristiques propres. La principale différence entre les glands de différentes espèces de chênes concerne le niveau de tanins qu’ils contiennent, ce qui affecte leur goût et leur comestibilité.

Tanins dans les glands

Les tanins sont des composés naturels présents dans beaucoup de plantes, y compris les glands. Ils sont connus pour leur goût amer et peuvent rendre les glands indigestes si ils ne sont pas correctement traités. La quantité de tanins dans les glands varie significativement selon les espèces de chênes:

  1. Chênes blancs (Quercus alba, par exemple):
    • Produisent généralement des glands qui sont plus doux et contiennent moins de tanins.
    • Ces glands peuvent souvent être consommés avec un traitement minimal ou parfois aucun traitement.
  2. Chênes rouges (Quercus rubra, par exemple):
    • Leurs glands ont tendance à contenir un niveau de tanins beaucoup plus élevé, ce qui les rend très amers et plus difficiles à préparer.
    • Ces glands nécessitent un traitement significatif pour réduire leur teneur en tanins, souvent par plusieurs eaux successives ou par trempage prolongé dans l’eau.

Traitement des glands pour réduire les tanins

Pour rendre les glands comestibles et agréables au goût, il est essentiel de diminuer leur contenu en tanins. Voici les étapes communes du traitement:

  • Le trempage: Les glands sont trempés dans de l’eau qui est souvent changée pour éliminer les tanins solubles.
  • La cuisson: Faire bouillir les glands dans plusieurs eaux jusqu’à ce que l’eau soit claire peut également aider à éliminer les tanins.
  • Séchage et mouture: Après avoir réduit le niveau de tanins, les glands peuvent être séchés et moulus pour produire une farine.

La connaissance de ces variations et techniques est essentielle pour qui veut tirer parti des glands comme source de nourriture, particulièrement dans les régions où les chênes sont abondants, comme en Europe et au Québec mentionnées dans l’article Les glands de chênes.

3. Les érables. Samares, feuilles, pousses, sève et cambium des érables sont toutes des parties comestibles, faciles à trouver et aisément identifiables. Les érables sont goûteux et plus ou moins sucrés selon l’espèce et la partie de l’arbre consommée. Encore une fois, vous devez savoir les identifier et les préparer avant d’en consommer.

4. Racine de bardane. La racine de bardane peut constituer une bonne source de nourriture en cas de survie, le seul problème sera de la déterrer. En hiver, la terre sera difficile à creuser, cependant elle sera très facile à repérer grâce à la tige et au fruit qui restent visibles jusqu’au printemps. Il suffira alors simplement d’attendre une journée plus chaude ou bien de vous armer d’outils et de patience pour la déterrer.

5. Les conifères, sapin épinette et If

Les conifères, majoritairement connus pour leur résine et leurs aiguilles persistantes, offrent également des options comestibles intéressantes. Parmi les conifères comestibles, les plus notables sont le sapin et l’épinette.

Parties Comestibles des Conifères

Les différentes parties de ces conifères peuvent être utilisées de diverses manières :

  • Les aiguilles : Riches en vitamine C, elles peuvent être utilisées pour faire des tisanes.
  • Les bourgeons : Utilisés dans la préparation de sirops ou conservés dans du vinaigre.
  • La sève : Peut être consommée telle quelle ou utilisée pour créer des sirops.
  • Les cônes : Parfois, les jeunes cônes peuvent être mangés directement ou utilisés dans des salades.

Conifères toxiques et Identification de l’If

Il est crucial de savoir identifier les conifères toxiques pour éviter les intoxications. L’if est un exemple de conifère potentiellement dangereux.

L’If : Identification et Risques

L’if se distingue des autres conifères par plusieurs caractéristiques :

  • Non-résineux : Contrairement à d’autres conifères, l’if ne produit pas de résine.
  • Feuilles : Ses feuilles sont plates et larges comparées aux aiguilles minces typiques des conifères.
  • Baies : Il produit des baies rouges dont seul la chair est comestible; le noyau est extrêmement toxique.

La prudence est de mise lorsque vous cueillez et consommez des baies d’if. Assurez-vous de bien identifier l’arbre et de ne consommer que la partie charnue des baies, en évitant les noyaux. Il est conseillé de retirer le noyau avant de mettre la baie dans votre bouche cel vous evitera de le manger par erreur.

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